Vote électronique : un défi pour la démocratie

par Martin Olivier
Lien vers la page de Martin Olivier : http://www.liberteetpedagogie.org/evoting
On y trouvera l'article entier téléchargeable au format pdf – et puisque l'auteur en autorise librement la diffusion, on peut également le télécharger depuis ce lien : http://www.surbois.ch/e-voting/Evoting09Om8fin.pdf (format pdf 613 Ko)

N. B. : Martin Olivier, dans cet article, ne rejette pas complètement le principe du vote électronique, mais plaide pour que celui-ci soit géré uniquement par des logiciels libres (open source), ce qui, selon lui, permettrait alors un véritable contrôle citoyen.
Personnellement, je ne suis pas tellement d'accord, car même des logiciels open source, accessibles en théorie à tous, relèvent néanmoins d'une telle complexité que le commun des mortels n'y comprendrait de toutes façons que pouic. Mais sa démonstration contre l'utilisation de logiciels propriétaires dans le vote électronique est d'une telle clarté qu'elle vaut la peine d'être consultée ! Martin Olivier met également en pièces la croyance – fallacieusement entretenue par les tenants du vote électronique – selon laquelle le vote électronique serait similaire (et partant suffisamment fiable) au e-banking... à lire absolument !

Ci-dessous, un extrait de l'article :

[...] Le vote électronique est un sujet emblématique où des informations pertinentes n'ont pas été clairement communiquées aux citoyens.

Les Genevois auraient-ils été 70,2 % à approuver le vote électronique si la question avait été la suivante : « Acceptez vous le principe du vote électronique en sachant que la documentation relative au système de vote est secrète et ne peut en aucun cas être diffusée aux citoyens pour des raisons de sécurité ? » ou encore « Acceptez vous le principe du vote électronique en sachant que les logiciels utilisés pour le traitement de l'information sont propriétaires et fermés, et qu'ainsi l'analyse de leur fonctionnement par des électeurs n'est pas possible ? »

Avec ces précisions dans le questionnement, à l'évidence le taux n'aurait pas été de 70,2 % en faveur de l'e-voting et, qui sait, peut-être une majorité aurait dit non ? [...]

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